A Montargis, l'après assemblée générale de l'Udotsi était consacré à la visite du patrimoine montargois. Je n'ai pas raté cette occasion pour visiter le musée Girodet. Dommage que l’exposition qui rassemble beaucoup d’œuvres passionnantes, se contente de les déployer de salle en salle et en un seul étage. Je sais bien et cela a été confirmé par notre guide, dont je tiens à saluer les compétences les plus pointues dans sa discipline, que le musée possède de véritables trésors en fonds mais tout de même il serait temps que les bonnes volontés et les finances s'accordent afin de mettre en valeur sur d'autres espaces la richesse exceptionnelle de ce musée.
Crédit photo RMN, Portrait de Benoît-Agnès Trioson regardant des figures dans un livre 1798, musée Girodet Montargis.
Riche d’une importante collection d’art ancien, le musée Girodet propose de pénétrer au cœur de l’œuvre et de la vie d’Anne-Louis Girodet-Trioson. La collection rend compte de son parcours, de ses premiers essais de peintre d’histoire dans l’atelier de David (La Mort de Camille, 1785) aux œuvres de la maturité, pour certaines annonciatrices du romantisme (Mustapha, 1819). Elle témoigne des grands moments de sa carrière, de ses talents de dessinateur, de son goût pour l’illustration. Les portraits peints des membres de la famille du docteur Trioson, tuteur puis père adoptif de l’artiste, constituent l’ensemble le plus fort et le plus touchant de la collection ; c’est autour de l’exceptionnelle Leçon de géographie (1803), que sont présentés les portraits de Benoît-Agnès Trioson (1798), et du Docteur Trioson en redingote blanche (vers 1802).
La présentation de nombreuses pièces issues du fonds d’atelier d’Henry de Triqueti (1803-1874), sculpteur romantique né à Conflans-sur-Loing, près de Montargis, complète la visite : modèles préparatoires pour les portes de l’église de la Madeleine, à Paris (1834-1841), plâtre original du gisant de Ferdinand d’Orléans (1842), objets d’art décoratif. Le musée conserve également un ensemble exceptionnel de plâtres préparatoires pour la décoration de la chapelle du prince Albert, mémorial en hommage au prince consort Albert de Saxe-Cobourg, au château de Windsor, auquel Triqueti consacra dix ans de travail, de 1864 à 1874, à la demande de la reine Victoria. Source.
Crédit photo RMN, Atala au tombeau dit aussi Funérailles d'Atala par Girodet De Roussy-Trioson Anne-Louis, musée Girodet Montargis.
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