J'étais avec mon amie chère quand sa sœur l’appelait pour lui annoncer que leur mère venait de mourir dans la chambre de la maison de retraite qu'elle occupait depuis peu de temps. Elle avait 97 ans. Après la mort de son mari, elle vivait seule chez elle jusqu’au jour où sa chute l'obligea à être hospitalisée d'urgence. La dégradation de sa santé, suite à une longue opération, justifiait sa difficile admission dans l’une des maisons de retraite médicalisées de la région.
J’en sais peu de choses sinon qu’elle endura ses souffrances avec courage et constance. Je sais que, comme son mari, elle adorait ses enfants. Ils leur ont transmis des valeurs, le respect de l'autre, le respect des faibles, la gentillesse, la générosité et une éducation reposant sur le courage, la parole, le dialogue, la persévérance et la solidarité familiale.
Je me souviens de la dernière fois que je l'ai rencontrée et garde le souvenir d'une dame très attachante, affectueuse et tendre. Elle se tenait bien pour son âge.
Ses obsèques ont été célébrées ce matin en l'église Saint-Sulpice de Nibelle où nous nous sommes inclinés avec respect devant sa dépouille. Et pour clôturer cette cérémonie très émouvante, nous avons tous écouté, la gorge serrée et les larmes aux yeux, « Les roses blanches » de Berthe Sylva, chanson que la défunte aimait écouter.
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