Cet après-midi, rendez-vous avec mon notaire. Dans la salle d'attente, je discute avec un enseignant à la retraite. Cette personne connait bien le monde enseignant, sait ce qu’est une classe, ce que sont des élèves, ce qu’est également la fracture culturelle qui distingue si durement ceux de nos concitoyens qui accèdent à une culture large et enracinée et ceux qui restent confinés dans des cultures sommaires. Tous les deux, nous sommes d'accord que l’éloignement de la culture ou plutôt le confinement dans une culture sommaire est bien, au sein de la société, l’un des symptômes de l’exclusion.
Nous parlons aussi de la dernière nuit des musées où certains lieux ont attiré plus de visiteurs que d'autres.
Lors de mon escapade parisienne, j'ai remarqué des groupes d'enfants accompagnés des parents pour visiter les musées et lieux chargés d'histoire. C'est une très bonne initiative de commencer si tôt à intéresser les petits enfants à toutes sortes de cultures.
Ici ou là, on peut claironner à qui veut l'entendre que les musées sont ouverts à tous et attendent qu'on vienne les visiter. Il faut impérativement des actions, des initiatives et faire sortir nos musées de la naphtaline et en faire une étape importante de la découverte du patrimoine et de l'histoire. Le musée doit être un lieu de culture vivante et non un reliquaire formolisé de valeurs patrimoniales.
Je confie cette préoccupation à ceux qui ont la responsabilité de déployer pour la politique culturelle des points de vue qui sortent des sentiers battus et ouvrent des perspectives véritablement nouvelles, et confier à tous cette culture au sens large.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire