Ce midi, mon amie m’envoie un SMS pour me dire que nous sommes invités à déjeuner chez une de ses sœurs. J'aime me rendre dans cette maison où je retrouve la convivialité et, avec grand appétit, la cuisine que j'affectionne.
Au repas, on a beaucoup goûté (quartier d'avocat avec une mayonnaise maison, une purée d'avocat et miettes de thon, un délicieux bœuf bourguignon, plateau de fromages et fruits frais), beaucoup bu et beaucoup parlé.
Mon amie me dit que c'est chez sa sœur que se déguste l'un des meilleurs bœuf bourguignon du coin, distingué par les papilles de la famille et des amis intimes. Le meilleur, je ne sais pas, mais à coup sûr une véritable réussite de douceur et de croquant, d'équilibre et de tendresse.
Evidemment, nous avons aussi discuté des prochaines élections présidentielles, actualité oblige mais aussi de ce qui remue la sauce des médias. Le triple A par exemple. Doit-on accepter de vivre avec une épée de Damoclès sur la tête en acceptant d'accorder un crédit aux agences de notation comme Fitch, Moody’s ou Standard & Poor’s ?
Même si nous n'avons guère de tendresse pour ces agences, nous croyons que, malheureusement, leur avis compte sur les marchés financiers, sert les intérêts des politiques en pleine campagne présidentielle et alimente très sensiblement les médias au même titre que le printemps arabe, l'actualité syrienne, le tsunami au Japon ou l’affaire DSK.
Nous avons passé un bon moment et avons, par ailleurs, ri de mille choses.
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