dimanche 29 août 2010

La politesse : Ca s'apprend jeune...

Je reçois un coup de téléphone sur mon portable pendant l'heure du déjeuner. En écoutant le message sur mon répondeur quelques temps après ce bon repas, j'entends la voix d'une personne agacée et suis étonné de la manière peu élégante et scabreuse dont ce message a été formulé.

Figurez-vous qu'il m'a fallu, comme toujours, le calme, la retenue et la délicatesse pour ne pas susciter une polémique pouvant aller jusqu'à la violence verbale. Chose que je déteste. Mais n'ayant pas non plus l'habitude de me laisser marcher sur les pieds, rassurez-vous que j'ai vite passé cet épisode aux oubliettes. Le prochain qui me parle mal sera chassé sans pitié à coups de chaussures à bouts pointus. Non dé Diou !

On a beau s'appeler tartanpion ou faire partie de la famille trucmuche, il semble qu’il soit encore possible de devenir humble et poli dans ce monde civilisé. Je persiste et signe que la politesse reflète un savoir-vivre nécessaire à la vie en société et permet la régulation des rapports humains. Le manque de politesse se substitue progressivement à la violence.
"Sans la politesse, on ne se réunirait que pour se battre. Il faut donc ou vivre seul ou être poli", disait le romancier et journaliste français Alphonse Karr.

La politesse, l’art de vivre ensemble, est l'ensemble des règles qui régissent le comportement et le langage, considérés comme les meilleurs dans notre société. La politesse est souvent considérée comme une vertu ou comme l’apparence de la vertu. On peut appréhender la politesse comme étant une forme d’hypocrisie ou d’une sorte de jeu de rôle consistant à faire semblant d’être vertueux et courtois.
Jean de La Bruyère écrivait "La politesse n'inspire pas toujours la bonté, l'équité, la complaisance, la gratitude; elle en donne du moins les apparences, et fait paraître l'homme au dehors comme il devrait être intérieurement."

Dès le plus jeune âge nous apprenons les règles de vie en collectivité, dont la politesse, et nous les intériorisons jusqu’à les reproduire par habitude ou par conformisme. Chaque société a donc des normes et des valeurs propres qui témoignent du caractère construit et culturel de la politesse.
Il semblerait qu’une bonne partie des codes sociaux de la politesse soit commune à l’ensemble des individus et que la politesse demeure un humanisme présent et nécessaire.


Crédit photo AFP - Le président Barack Obama s'est incliné à 45 degrés devant l'empereur du Japon, la forme la plus respectueuse de salut selon la tradition nippone.

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