Rappelons-nous, enfants, notre joie de courir le matin de Pâques dans le jardin à la recherche des oeufs que les cloches ailées venues de Rome avaient laissé tomber chez nous. La récolte était toujours fructueuse mais nous ne pouvions nous empêcher de retourner faire un tour pour vérifier si aucun oeuf n’avait pas échappé à notre attention. La tradition a été reprise par des associations, des châteaux, des jardins et des commerçants qui organisent des chasses aux oeufs.
Oeufs, poules, lapins et cloches étaient cette année encore les indétrônables vedettes des ventes de chocolats de Pâques, sauf dans le très haut de gamme où les chocolatiers se risquaient plus volontiers hors des sentiers battus, avec couleurs et dorures. N'étant pas loin du 1er avril, certains chocolatiers sont restés dans les poissons.
En plus du traditionnel chocolat, d’autres friandises sont très appréciées, notamment la nougatine. C’est un produit classique des mariages ou les baptêmes mais que certains clients commandent pour Pâques.
"On a remarqué la tendance vers des formats plus petits et moins exubérants. Plus petits pour des questions de prix, mais aussi pour tout ceux qui veulent faire plus de petits cadeaux, notamment pour les chasses à l'oeuf.
Elles sont organisées par des communes, des départements, des associations, même dans certains hôtels", explique-t-elle. L'engouement pour les chasses à l'oeuf dépasse désormais complètement la sphère familiale", écrivait Cécile Baraille AFP.
Malgré la crise et les problèmes de pouvoir d'achat, les Français préfèreraient en chocolat comme ailleurs acheter moins mais acheter mieux.
Crédit photo LP/LM, La vitrine de la boutique de Pascal Le Gac remplie de chocolats de Pâques.
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