Ce midi, un ancien collègue de travail est venu me rendre visite et on décide de déjeuner dans un bon restaurant du coin.
Nous avons évoqué nos relations de travail et nos créations réalisées dans nos branches respectives et de l'impact que cela a pu avoir chez nos clients. Je suis très sensible à cette manière de reconnaître la part que j’ai prise dans la conception, puis la réalisation des projets qui ont fait la renommée de notre entreprise. Nous prenions nos responsabilités et quelques fois des risques mesurés pour le bon fonctionnement de nos services, et nous avions une bonne connaissance de nos collaborateurs pour savoir à qui déléguer et sous quelles conditions.
En parlant de prendre ses responsabilités, il nous arrive souvent de compter sur les autres plutôt que d'accomplir le travail et d'en prendre la responsabilité sur nos épaules. Comme bien souvent on pense que les autres ont des réponses pour nous, on s'assoit et on les laisse prendre des décisions importantes qui nous concernent. Il est facile ensuite de les blâmer si les choses ne tournent pas comme on le voudrait. Quand on laisse quelqu'un faire son travail ou prendre des responsabilités à sa place, on doit demeurer responsable de son travail et du résultat.
Cette attitude se voit disparaître et beaucoup de personnes, pour des raisons diverses, prennent des décisions en cherchant à tout prix de se couvrir ou ouvrir le parapluie, comme on a coutume de le dire.
Faut-il se demander si prendre de bonnes décisions est une question d'habitude ?
Le principe est le même dans la vie privée, on doit accepter toutes les responsabilités de sa vie, quelle qu'elle soit et même si elle est marquée par une grande liberté à l’égard des conventions et des convenances. Il est bon de savoir qu'on est responsable, on fait des choix et on doit accepter les résultats des décisions prises.
Crédit photo RMN, Monsiau Nicolas André (1754-1837, Louis XVI donnant ses instructions au capitaine de vaisseau La Pérouse pour son voyage d'exploration autour du monde, en présence du marquis de Castries, ministre de la marine, 29 juin 1785. Châteaux de Versailles et Trianon.
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