Dans la vie professionnelle comme dans la vie associative ou ailleurs, il est déjà arrivé qu'on démissionne. Hormis pour des raisons personnelles, c'est parfois pour marquer son désaccord avec les projets ou les orientations auxquels on n'adhère pas. Sauf par égocentrisme, on ne peut en aucun cas prétendre être la personne providentielle et croire que son départ est une catastrophe. Nul n'est irremplaçable dit-on parfois.
Quand je me suis trouvé dans la situation de « partant », j'ai toujours souhaité une bonne continuation à tous ceux que j'ai quitté et pensé qu'il était parfois bénéfique de prendre du recul, aller prendre un peu l’air, réfléchir à l'orientation qu'on veut donner à sa vie...
Par constat, le trop d'invectives envers ceux qui restent ne sert à rien, sinon de paraître ou de se rendre ridicule. Le ravaudage qu’on peut confectionner tient peu, déçoit, et finit par desservir son auteur plutôt que de le servir. C’est la raison pour laquelle j’ai toujours été réservé à l’égard de l’idée de commenter une démission et ne crois absolument pas qu’il soit opportun de le faire.
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