La BnF rend hommage à Boris Vian, cette personnalité d’une éternelle jeunesse, qui a fait de l’écriture et de la musique les piliers de son existence, exposition jusqu'au 15 janvier 2012 à la Bibliothèque nationale de France François-Mitterrand...
Peu reconnu de son vivant (1920-1959), Boris Vian est découvert de façon posthume, quand Jean-Jacques Pauvert réédite L’Écume des jours en 1963. La postérité, fascinée par cet homme toujours jeune, créateur d’une langue originale et d’un univers foisonnant, en fait une légende. Jazz, théâtre, prose, poésie, traductions, chansons, peinture…
Cette exposition réunit les multiples facettes de son oeuvre afin d’en dégager l’unité et la richesse.
Crédit photo : © Boris Vian ©Archives Cohérie Boris Vian, Paris, 2011
Diplômé de l’École centrale, Boris Vian n’exerce son métier d’ingénieur que quelques années et préfère se consacrer à l’écriture. Sous son pseudonyme Vernon Sullivan, il rédige J’irai cracher sur vos tombes, dans le style des romans noirs américains, en se faisant passer pour le traducteur. Bien que l’ouvrage, jugé scandaleux, soit censuré, trois autres titres de Vernon Sullivan voient le jour jusqu’en 1950.
L’image de l’écrivain en pâtit : après L’Écume des jours, les romans signés de son véritable nom passent inaperçus. En 1953, devant l’échec de L’Arrache-coeur, il se détourne de l’écriture romanesque au profit de la chanson, en tant que parolier, chanteur et directeur artistique chez Philips. Il crée également pour le théâtre et le cabaret. L’exposition emmène le visiteur sur les traces de Boris Vian, de Saint-Germain-des-Prés au Collège de Pataphysique, des clubs de jazz aux cafés fréquentés par les intellectuels engagés comme Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Lire ici
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