vendredi 25 novembre 2011

Pardon...

« Intelligence : faculté de reconnaître sa sottise.» Paul Valéry

Suite à une discussion contrariante avec une amie, je lui ai écrit un courrier sans langue de bois pour exprimer mon point de vue. Il y a chez elle, une acuité de la littérature et une diversité de la curiosité, époustouflantes. Elle sait embrasser la lecture de façon large, avec intelligence et générosité. Elle sait toujours mettre en évidence les ramifications cachées par les mots et les leçons qu’on peut en tirer.
Je l'ai rencontré récemment et m'a fait, par rapport à ce courrier, un remontage de bretelles dont je me souviendrais longtemps.
Je me suis empressé de refaire un courrier pour me faire pardonner en ces termes : « Je te demande pardon pour les mots durs et les propos malveillants que j'ai utilisé dans mon courrier. Je regrette sincèrement mon attitude qui pourrait entacher l'esprit de notre amitié.

Pour l'avenir, je te promets d'être plus civilisé et de peser mes mots pour montrer que je suis capable de répondre dans le respect et dans la teneur de nos conversations. Je voudrais t'assurer que je suis triste d'avoir écrit ce courrier. C'est vrai que tu ne mérites pas ce traitement et crois moi que je dors mal en ce moment parce que je me suis rendu compte le lendemain en relisant cette lettre que j'ai été extrêmement dur avec toi. Je m'en veux.

Le calme avec lequel tu m'as fait comprendre que le diable était au bout de ma plume m'a rendu « minable et petit » et me rappelle que la dignité doit être résolument au bout de chaque mot et propos qu'on peut tenir.

Je te demande vraiment pardon et te prie d'accepter la sincérité de ma reconnaissance que mes mots ont été indignes et malvenus envers une personne très proche que j'estime et que j'aime profondément.»


Crédit photo Chic and Deco

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