A peine sorti de la fête d'Halloween et de la Toussaint, on parle partout de Noël. Les vitrines de Noël sont déjà en place dans les grandes villes et les marchés de Noël se font de plus en plus tôt dans l'année. On s'y perd un peu dans tout cela...
Les sondeurs nous font l'analyse de ce que sera cet événement du 25 décembre cette année. En voici le contenu ci-après.
Noël 2010: des cadeaux moins nombreux, moins chers et plus utiles
Le père Noël sera au régime minceur cet hiver: les consommateurs européens, touchés au porte-monnaie dans plusieurs pays par la rigueur, choisiront des cadeaux moins nombreux, moins chers et plus utiles, et traqueront davantage les bonnes affaires sur internet, selon une étude publiée mardi.
Les Européens devraient réduire encore cette année de 2,5% en moyenne, à 590 euros, leurs dépenses pour les cadeaux de Noël, les sorties et les repas des fêtes.
Cette étude sur les intentions d'achat a été réalisée par le cabinet Deloitte dans 19 pays auprès d'un échantillon de 20.655 consommateurs, interrogés lors des deux dernières semaines de septembre, avant l'essentiel des mouvements sociaux en France contre la réforme des retraites.
Les Français affichent le plus leur pessimisme, en l'absence du rebond économique espéré: près des deux tiers (62%) pensent toujours que leur pays est en récession, et pour la première fois ils perdent confiance dans la sécurité de leur emploi.
Crédit photo AFP
Budget sous contraintes
«On pourrait être tenté face à la magie de Noël d'oublier un quotidien qui n'est pas toujours au beau fixe», indique Antoine de Riedmatten, associé responsable du secteur de la distribution chez Deloitte. «Mais non, les Français sont raisonnables avec un budget sous contraintes, qu'on chiffre à 605 euros», en baisse de 4% sur un an.
Les postes cadeaux (-4,9%) et sorties (-6,9%) en pâtiront notamment. Les Français tenteront toutefois de préserver les repas de fêtes (-2,2%).
Les populations touchées par des plans de rigueur se serreront le plus la ceinture, comme les Grecs (-21%), dont les dépenses tomberont à 410 euros et les Irlandais (-10,6%), qui malgré des arbitrages consacreront encore 1020 euros aux fêtes.
Les Luxembourgeois seront les plus dépensiers avec 1200 euros (+2,4%). Les dépenses augmenteront aussi en Suisse (+1,2%) ou encore en Allemagne (+0,4%).
Les Européens souhaitent à 94% dépenser «utile»: ils prévoient à 81% d'acheter des cadeaux pour moins de personnes, à 77% de chercher des cadeaux moins chers, et à 84% de privilégier les promotions.
En France, les cosmétiques et les chocolats arrivent en tête des intentions de cadeaux pour les adultes. (Source AFP)
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