Je ne l'ai pas encore lu mais je peux vous assurer qu'il est dans les starting-blocks avec les livres à dévorer bientôt...
Chouchou de la presse mais aussi du public, elle a déjà obtenu le prix du roman Fnac 2010 après avoir vendu près de 150000 romans en Finlande, son pays d’origine, Sofi Oksanen a quant à elle été récompensée du prix Femina étranger pour «Purge», paru dans la collection Cosmopolite de Stock.
Ecrivaine âgée de 33 ans, née d’un père finlandais et d’une mère estonienne, Sofi Oksanen revient sur l’histoire récente des pays baltes et de la dislocation de l’union soviétique en suivant la destinée de deux femmes que tout devrait opposer : Zara et Aliide. «Haletant comme un film d’Hitchcock, son roman pose plusieurs questions passionnantes: peut-on vivre dans un pays occupé sans se compromettre ? Quel jugement peut-on porter sur ces trahisons ou actes de collaboration une fois disparu le poids de la contrainte ?», se questionne l’éditeur en quatrième de couverture.
Le Mot de l'éditeur : Purge
En 1992, l’union soviétique s’effondre et la population estonienne fête le départ des Russes. Mais la vieille Aliide, elle, redoute les pillages et vit terrée dans sa maison, au fin fond des campagnes.
Ainsi, lorsqu’elle trouve Zara dans son jardin, une jeune femme qui semble en grande détresse, elle hésite à lui ouvrir sa porte. Ces deux femmes vont faire connaissance, et un lourd secret de famille va se révéler, en lien avec le passé de l’occupation soviétique et l’amour qu’Aliide a ressenti pour Hans, un résistant. La vieille dame va alors décider de protéger Zara jusqu’au bout, quel qu’en soit le prix.
Sofi Oksanen s’empare de l’Histoire pour bâtir une tragédie familiale envoûtante. Haletant comme un film d’Hitchcock, son roman pose plusieurs questions passionnantes : peut-on vivre dans un pays occupé sans se compromettre ? Quel jugement peut-on porter sur ces trahisons ou actes de collaboration une fois disparu le poids de la contrainte ?
Des questions qui ne peuvent que résonner fortement dans la tête des lecteurs français.
Crédit photo Nathalie Behring / Reuters
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