Ainsi commence une nouvelle rubrique qui raconte les histoires des maisons anciennes de Nibelle...
Un moulin à eau situé quasiment dans le bourg sur la route de Chambon la Forêt et en bordure de la rivière La Rimarde. Il s'agissait d'une construction en maçonnerie vers laquelle était détournée une partie du cours de la Rimarde. Une roue à aubes, entraînée par le courant actionnait un arbre horizontal tout comme l'arbre tournant d'un moulin à vent. La dernière roue en service avait été construite par Charles Gallier dit "Pacharles".
Après la mort du dernier meunier Rousseau, l'usage du moulin se perdit. Il ne fut remis en service que pendant la guerre de 14-18 pour fournir de la farine aux boulangers. Il avait fallu regarnir d'étamine les bluteaux que les souris avaient rongée et dont Lucien Léveillé-Nizorelle avait assuré la remise en état à ses frais.
En période de sécheresse, alors que le débit de la Rimarde était insuffisant pour actionner la roue à aubes, on faisait parfois appel à la locomotive à vapeur de la briqueterie exploitée par Henri Bertrand dit Eusèbe, que Benoît de Maulde lui louait. Après la guerre, on ne se servit du moulin que pour faire du "cassis", c'est à dire du grain cassé pour les bêtes.
Même si la roue n'existe plus, on peut apercevoir par le pont, le mur de l'ancien déversoir du moulin. Le bâtiment, malgré ses transformations, a gardé son allure d'autrefois. Certains nibellois se souviennent encore avoir vu tourner le moulin.
Le moulin à eau, avant...
Le moulin à eau avec un étage et une terrasse au dessus pour sècher le grain...
Le moulin à eau aujourd'hui...
Pignon où était situé le moulin à eau, dans la Rimarde
La Rimarde coule dessous ces feuillages...
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