Peur des serpents ? Voilà un billet qui contredira ma meilleure amie qui n'en finit pas de me persuader que les serpents sont quasi invisibles en cette période de l'année. Comme dirait l'autre « Tiens, mon œil ! ». Eh bien, cet après-midi j'ai eu la surprise d'apercevoir un spécimen ramper au soleil le long de la rivière qui borde le moulin où j'habite. Oui, je ne rêve pas et j'avoue que j'ai une phobie de ces bestioles !
Je livre à ce blog ce billet intéressant lu sur Doctissimo sur ces animaux répugnants.
Boa, anaconda, vipère ou couleuvre... rien que le nom vous fait trembler. Impossible de vous promener dans la campagne sans redouter la rencontre avec l’un de ces êtres rampants. Et si par malheur vous en croisez un, il vous faut une semaine pour vous en remettre. Pas question non plus de regarder un reportage animalier ou d’aller au zoo... Pourtant vous pouvez vaincre cette peur ! Ayez confiance...
Vous ne pouvez pas regarder la photo qui illustre cet article sans tressaillir ? Pas de doute, vous êtes ophidiophobe !
Crédit photo Archives - Vipère
Non, les serpents n’ont pas attendu la bible pour devenir l’une des bêtes noires de nombreuses personnes. Bien avant qu’ils deviennent le symbole du mal dans les sociétés judéo-chrétiennes, les serpents ont toujours été l’objet d’une peur atavique : il est "inscrit" dans nos gènes que nous devons fuir ces animaux, pour notre propre survie. D’ailleurs, d’autres primates ont aussi une réaction de peur innée face aux serpents. Et ce rejet peut aussi s’expliquer par les différences fondamentales avec l’être humain, qui interdisent tout anthropomorphisme : un corps sans membre, froid, couvert d’écailles...
Mais pour qu’une véritable phobie apparaisse, il y a parfois une rencontre traumatisante qui s’est produite dans l’enfance. Difficile souvent de s’en souvenir, car on a préféré oublier l’incident. Et en psychanalyse, la forme phallique de l’animal ouvre la porte à de nombreuses interprétations psychologiques de la peur des serpents.
Un peu de rationnel !
Avant de fuir devant toutes les petites bêtes rampantes, il faut peut-être essayer de vous raisonner. Car la peur provoque chez vous une vision déformée de la réalité. Voici quelques vérités bonnes à méditer :
* Les serpents n’attaquent pas l’homme, ils fuient en l’entendant arriver; * Moins d’une espèce sur 10 de serpents est potentiellement venimeuse pour l’homme, et encore moins sont mortelles. En France, seules les vipères sont à redouter et encore, toutes ne sont pas dangereuses; * On dénombre 1 à 3 morsures de serpents mortelles par an en France. A mettre en perspective par rapport aux 10 000 morts sur les routes, (alors pourquoi ne criez-vous pas en montant en voiture ?); * Il existe très peu de grands serpents de plusieurs mètres, et ils vivent uniquement sous les tropiques; C’est l’homme qui est un danger pour les serpents, et non l’inverse, car il provoque une disparition des espèces en détruisant leur habitat naturel (notamment en Amérique du sud ou en Asie);
Crédit photo BibliOdyssey - Bird (symbol of Christ) killing serpent (symbol of satan)
Changez de peau !
Mais si vous êtes un véritable phobique, le fait d’essayer de vous raisonner risque bien de ne pas servir à grand chose. Pas de panique, certaines thérapies peuvent vous aider à vaincre votre phobie, notamment les thérapies comportementales et cognitives. Ici pas question de remonter dans l’enfance pour chercher l’origine de la peur, tout se passe de manière concrète, pour vous aider à surmonter votre réaction. Au cours des séances, des exercices vous permettront d’apprivoiser en douceur les serpents : vous pourrez les tenir, d’abord en peluche, puis en plastique, de plus en plus réalistes. Et au bout d’une quinzaine de séances, vous serez même capables d’en caresser des vivants sans sourciller ! Source Louis Asana
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