En Côte d'Ivoire, voilà cent jours que le pays est dans l'impasse. L'Union africaine a confirmé la victoire d'Alassane Ouattara, mais Laurent Gbagbo s'accroche toujours au fauteuil de président. Depuis l'élection présidentielle du 28 novembre, Laurent Gbagbo refuse de céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara, déclaré vainqueur du scrutin par la commission électorale ivoirienne et les Nations unies. A l'heure actuelle, deux présidents règnent en Côte d'Ivoire.
En Lybie, comment laisser sans défense les opposants à Kadhafi, sortir de Benghazi pour tenter de prendre Tripoli et se faire massacrer dans le désert par l'aviation du dictateur fou prêt à tout?
Et comment intervenir sans mandat international, par l'Otan et par l'Onu ? On peut comprendre la résistance des Américains ainsi que celle des Occidentaux à ouvrir la voie à une nouvelle intervention militaire après l'Irak et après l'Afghanistan.
En Côte d'Ivoire, la communauté internationale reconnaît le président Alassane Ouattara. En Lybie, la communauté internationale qui considère le Conseil national de transition (CNT), instance représentative de l'insurrection installée à Benghazi, comme "un interlocuteur politique légitime" semble lente à agir.
Les Etats-Unis et l'Occident ont-ils vraiment envie de se débarrasser de Gbagbo ou de Kadhafi ? That is the question...
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