« J'espère sincèrement que nous pourrons empêcher la situation d'empirer », a déclaré l'Empereur du Japon, à l'occasion de son message télévisé de quelques minutes. C'est la première fois que l'empereur du Japon Akihito, sur le trône depuis 1989, intervient ainsi dans une situation de crise. Il s'est déclaré « profondément préoccupé par la situation dans la centrale de Fukushima », où s'est poursuivi ce mercredi l'enchaînement alarmant des accidents pour le cinquième jour depuis le séisme le plus fort de l'histoire de l'archipel.
L'Europe vit, comme le reste de la planète, cette actualité en direct, des secousses sismiques au risque d'explosion des réacteurs nucléaires. Le spectre d'Hiroshima et de Nagasaki hante toutes les populations de la planète qui redoutent l'arme nucléaire depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Le nucléaire civil japonais submergé par un tsunami et un tremblement de terre est une catastrophe pour un pays qui avait réussi à dépasser les craintes que le mot seul évoquait, et faire du nucléaire un élément de puissance et d'indépendance énergétique.
Quand on voit sur les écrans de télévision les images de ces murs de boue et d'eau qui s'abattent sur les côtes japonaises, on ne peut que s'incliner très bas pour dire notre soutien, notre respect et notre peine. Entre temps, la guerre qui est une autre forme de catastrophe continu à faire des centaines de tués en Libye. Une autre catastrophe qui nous interroge si nous sommes capables d'être émus de deux choses à la fois.
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