Ce matin, je règle les formalités de notre prochaine participation à la bourse touristique du Loiret et j'ai, par surprise, la visite d'un touriste Néerlandais au bureau de l'office de tourisme. En principe nous sommes fermés l'hiver mais visiblement ce touriste, perdu, a besoin d'être renseigné. Je me trouve dans l'obligation de l'aider. Il parle anglais. J'ai un peu de mal à comprendre à cause de son accent assez prononcé mais j'arrive à établir une conversation à peu près correcte et conviviale.
Je me mets à la place de ceux qui ne parlent pas un mot d'anglais et qui sont, parfois, salariés dans un bureau d'accueil. Tout le monde sait que si nous voulons exister dans le monde d’aujourd’hui, nous devons parler anglais. J’adhère pleinement à toute proposition d’une amélioration drastique de l’apprentissage de l’anglais en France car dans ce domaine notre système éducatif est mauvais. Les seuls véritables progrès qu’on pourrait faire en anglais, c’est à l’occasion de stages ou de séjours en pays anglophones, me semble-t-il. Une année à l’étranger devient un point de passage obligé dans un grand nombre de cursus universitaires. C’est une chance que ma génération n’a pas eue.
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