lundi 21 mars 2011

Maurice Genevoix : Un carrefour de la forêt domaniale d'Orléans porte son nom...

Je reçois l'invitation pour assister à l'inauguration du « Carrefour Maurice Genevoix », le samedi 16 avril 2011, à Seichebrières dans le Loiret. Carrefour situé dans la forêt domaniale d'Orléans. Cette manifestation organisée à l'occasion de « 2011, année internationale des Forêts » a un programme chargé et intéressant qui commence par l'inauguration du Carrefour Maurice Genevoix sur la parcelle 749 en présence de Sylvie Genevoix, suivie d'un pique-nique forestier de l'année internationale des forêts « Entre futaies et étangs » au bord de l'étang des Liesses (Repas tiré du sac et possibilité de repli en cas de mauvais temps à la salle des fêtes de Seichebrières) et d'une balade « Sur les pas de Maurice Genevoix » avec des lectures de l'oeuvre de Maurice Genevoix et la découverte de la forêt gérée durablement avec Gérard Dupuy, technicien de l'ONF.

Une exposition organisée par le Musée Maurice Genevoix sera présente à la salle des fêtes de Seichebrières, et tenue d'une table ronde sur le thème « Maurice Genevoix, pionnier de la pensée écologique » avec la participation de Jacques-Henri Bauchy, Michel Bernard, Sylvie Genevoix, Yves de Kisch, Anne-Marie Royer-Pantin, écrivains et animée par Bernard Maris professeur d'économie, journaliste et écrivain.

Crédit photo Jacques Tassin (dessin réalisé par Anne Tassin)

Né dans une île de la Loire, près de Nevers, Maurice Genevoix passe son enfance au contact de la nature. Maurice Genevoix est surtout connu pour ses livres régionalistes inspirées par la Sologne et le Val de Loire comme son roman Raboliot (Prix Goncourt 1925). Il a cependant dépassé le simple roman du terroir par son sobre talent poétique qui, associé à sa profonde connaissance de la nature, a donné des romans-poèmes admirés comme la Dernière Harde (1938) ou la Forêt perdue (1967)
L’ensemble de son œuvre témoigne des relations d’accord entre les hommes, entre l’Homme et la Nature, mais aussi entre l'Homme et la Mort. Son écriture est servie par une mémoire vive, le souci d'exactitude, et le sens poétique. Normalien lettré, il admire tout autant l’éloquence des artisans ou des paysans.

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