Trois jours après le très violent tremblement de terre et le tsunami dévastateur qui ont meurtri le Japon, ce sont les installations nucléaires japonaises qui focalisent l'attention des autorités de ce pays et de l'ensemble de la communauté internationale.
L'institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a annoncé dimanche 13 mars 2011 que "des rejets (radioactifs) très importants" se sont "produits simultanément à l'explosion" samedi du bâtiment du réacteur n°1 de la centrale de Fukushima, au Japon. Patrick Gourmelon, médecin et directeur de la radioprotection de l'homme à l'IRSN, fait le point dimanche 13 mars 2011 sur les risques de cette explosion pour la santé des personnes exposées.
Alors que le monde a les yeux rivés sur la centrale japonaise de Fukushima, endommagée par le séisme, les anti-nucléaires multiplient communiqués et interventions pour expliquer que preuve est faite qu'il faut en finir avec l'atome.
L'enchaînement d'incidents dans les centrales nucléaires japonaises suscite l'inquiétude de l'ONG française Réseau Sortir du nucléaire (RSN).
Le ministre de l'Industrie, Eric Besson, a estimé samedi 12 mars 2011 que l'incident survenu sur la centrale japonaise de Fukushima était "un accident grave mais pas une catastrophe nucléaire". Le même ministre déclare dimanche 13 mars 2011 que "le risque majeur" d'une "catastrophe nucléaire" est "pour l'instant (...) maîtrisé par les autorités japonaises".
Toutes les voix s'élèvent ici et là, mais qui dit vrai ? Tout le monde suit de près l'évolution de la situation dans ce pays meurtri et dévasté par le tsunami, et espère que les informations concerant le nucléaire ne restent pas fragmentaires et soient vraies et justes. Est-il besoin de dire que nous gardons encore en mémoire les mauvais souvenirs laissés par Tchernobyl et le manque et/ou le cafouillage dans l'information sur cette catastrophe nucléaire ?
Crédit photo © Reuters - Minami-Sanriku a été rayée de la carte par le tsunami.
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