vendredi 4 mars 2011

Les urgences...

J'apprends qu'un ami rentre à l'hôpital pour une opération de poumon. J'aurai des nouvelles précises plus tard, rassurantes je l'espère.
Hormis les quelques fois que je suis allé rendre visite à un malade, je n'ai jamais séjourné en milieu hospitalier. Je remercie Dieu.
Par ailleurs, j'ai fréquenté les urgences un certain nombre de fois pour des petits problèmes de santé. Je me souviens encore, il y a quelques mois, quand j'y suis allé pour une foulure du poignet. C'est dans les hôpitaux qu'on se rend compte de la terrible réalité des urgences.

Dans les salles d’attente qui sont souvent bondées, des civières entrent et sortent, beaucoup de patients attendent, certains sereinement, d’autres avec inquiétude et énervement même. Tous les maux sont représentés : fractures, blessures, accidentés graves de la route, chutes, brûlures, déshydratation, infections pulmonaires, accidents respiratoires, malaises cardiaques, crises d'angoisse etc...
On ne connait pas les règles qui dictent le degré de l'urgence. Certains sont admis directement, d'autres non, suivant qu'on arrive seul ou en ambulance ou en hélicoptère parfois pour les cas les plus graves. Tout le monde observe les va et vient et essaie, quand la porte des admissions s’ouvre, de capter l’attention d’un infirmier, d’une aide-soignante, ou d’un médecin.

Dans la salle des urgences, les admis attendent sur des lits, certains patientent pour être transporté ailleurs vers un autre hôpital, d’autres dans la grande salle.
Chacun attend les soins que son état appelle, surtout de l’attention, et qu’on le rassure. Des parents, proches ou amis viennent régulièrement aux nouvelles ne sachant à qui s’adresser.
Les urgences, c'est une « vraie usine » et parfois un lieu de stress et de panique.

On trouve souvent dans les urgences, un personnel médical et de soins dévoué et plein d’humanité, sans doute insuffisant et qui travaille dans un lieu mal organisé ou plutôt difficile à mieux organiser. Ce personnel doit en même temps être formé pour accueillir ce qui relève plus du traitement social de la détresse et de la misère, et aussi être qualifié pour le traitement médical. Que c’est difficile à gérer !


Crédit photo RMN / Hervé Lewandowski - Chirurgien et infirmières opérant un blessé, hôtel de Vertaillac ou de Rohan-Chabot, transformé en hôpital complémentaire du Val de Grâce, vers 1918

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