En rangeant quelques papiers, je retrouve une facture qu'un ami brocanteur m'avait faite accompagnée d'une lettre qui relate les difficultés que rencontre la profession dans les puces à Paris. C'est daté du 30 mars 2003. Je songe aux trop nombreuses visites que j'effectue dans les puces et hôtels de vente. Je me souviens que lors de ma dernière visite aux puces de Saint-Ouen, le parking que j’ai toujours connu saturé était à moitié plein, signes du ralentissement de l’activité. Il est clair que les lamentations de mes confrères ne sont pas totalement infondées.
Crédit photo Automatism
Beaucoup de stands ferment et ont du mal à trouver repreneur. Certains marchands parlent de changer d’activités ou de se mettre au commerce sur Internet. Un domaine que je connais bien car je vends "on line" depuis 2002.
D’autres se rendent compte qu’ils doivent tirer leur activité vers le haut et redoublent d’ambition tout en jouant la carte du contemporain et du décalé.
Entre la conjoncture effroyable, le dollar ratatiné, la concurrence permanente et à prix cassés de cette nouvelle brocante géante et permanente qu’est Internet ou encore la pénurie d’objets à bons prix, c’est comme si les puces étaient condamnées par l’époque. Le métier meurt ou survivra-t-il de cette longue crise ? Tout le monde forme le voeu de voir passer cette période de vaches maigres. Inch Allah !
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