On m’a souvent demandé pourquoi j’avais engagé les travaux de restauration de la cruche ou bouelle de Nibelle qui était restée longtemps en piteux état dans le fond d'une grange. C'est par respect et pour la conservation de ce patrimoine qui est un symbole que nous retrouvons sur le blason du village.
Le travail de restauration, qui a duré de longs mois courant 2008, a été effectué par une bénévole, Joe Chaploteau, avec l'aide gracieuse des établissements Auxy déco et Interstaff. Le coût des produits utilisés avoisinait les 300 euros. Les heures de restauration ne sont pas chiffrées mais sont considérables. Pour cette remise en état, un programme de priorités a été établi. Les parties de la bouelle les plus altérées ont été reparées avec des produits nécéssitant une conservation à l'abri des intempéries (froid, pluie et humidité).
C’est justement cette considération qui constitue l’une des autres raisons qui m’ont conduit à souhaiter que cette bouelle retrouve un emplacement dans un bâtiment à l'abri des intempéries. Les craquelures apparues avec le temps peuvent devenir des niches pour des infiltrations d'eau qui provoqueraient d'importants dégâts. Nous continuerons toujours à contempler cette bouelle qui sera visible dans le préau en face du musée Saint-Sauveur.
Crédit photo Baudouin N'G
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