dimanche 20 juin 2010

Un traître : Un mot qui en dit long...

Un traître est celui qui quitte son parti pour s'inscrire à un autre ; et un converti, celui qui quitte cet autre pour s'inscrire au vôtre. [Georges Clemenceau]

Je lisais dans l'Equipe l'évolution de l'incident qui fait exploser l'équipe de France de football. Je suis très attaché à certains principes et déteste certains procédés d’instrumentalisation de l’information qui sont faits pour nuire. Je suis persuadé que l'incident qui fait aujourd'hui la honte de la France est le résultat de ce comportement. En écoutant cette vidéo, je suis surpris de retrouver, certaines des thèses que je défends avec insistance dans mes billets.

Pour utiliser le même mot que Bixente Lizarazu dans la vidéo, j'espère que dans ce monde qui commence à ressembler à un asile de fous, les gens qui utilisent ce procédé pour véhiculer les informations non fondées ou les non-dits cesseront un jour de le faire. J’en forme le vœu.

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On cherche "le traître" !
Dans un climat plus qu'hostile, on en est venu à se demander qui était le plus fautif. La presse pour avoir affiché «de façon ostentatoire les propos inadmissibles» de Nicolas Anelka à l'encontre de Raymond Domenech à la mi-temps de France-Mexique ? Nicolas Anelka pour avoir dit à son entraîneur : «Va te faire enc..., sale fils de p...» ? Ou bien «le traître» qui a rapporté aux médias les insultes proférées par l'attaquant ? «Pour moi, le problème, ce n'est pas Nicolas Anelka, c'est le traître qui est parmi nous», tranche Patrice Evra. Evidemment...

«Comment une chose comme ça a-t-elle pu sortir alors qu'il n'y avait que nous et le staff ?, s'insurge le défenseur. Il n'y a quand même pas quelqu'un qui s'est transformé en une petite souris ? Où va-t-on ? Si je vais aux toilettes, demain, ça sera dans la presse... Il y a quelqu'un dans ce groupe qui veut du mal à l'équipe de France. C'est ce traître qu'il faut éliminer.» «On a pénétré dans l'intimité du vestiaire et c'est grave», appuie Escalettes. A les entendre, ce le serait davantage que d'insulter son entraîneur. «Mais ne dîtes surtout pas que je minimise l'évènement», s'offusque le président de la FFF, sans convaincre. Dans la salle flotte l'intime conviction qu'aucune sanction n'aurait été prise à l'encontre d'Anelka si l'affaire n'avait pas été ébruitée dans la presse. D'ailleurs, Evra l'avoue : tous les joueurs «ont plaidé pour que Nicolas Anelka reste dans le groupe». Quelques minutes plus tôt, ses paroles étaient pourtant «inadmissibles», disaient-ils...Source

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