lundi 7 juin 2010

Laissons de côté les procès sans intérêt : Vivons...

"La critique est une chose bien commode : on attaque avec un mot, il faut des pages pour se défendre." [Jean-Jacques Rousseau]

Ce matin, c'était le rangement décidé longtemps à l'avance pour remettre de l'ordre dans nos ateliers après une série de fêtes organisées par l'association dont je suis le président.

Au moment de la pause, pour prendre un café ou boire un verre de soda, un bénévole me parle des commentaires qu'il a entendu à propos de mon blog. Il conclut que c'était dans l'intention de créer un conflit en déformant les propos pour leur donner un autre sens. C'est vrai que certaines personnes, pour qui je manifestais une certaine estime peut-être à tort, ont un besoin presque incessant de dire du mal des autres. Malheureusement, dire du mal des autres, n'est-ce pas déjà d'une certaine façon, en faire ?

J'ai répondu que je suis ravi d'apprendre que ce blog est lu, que sa fréquentation ne cesse de croître et qu'il intéresse certainement beaucoup de gens pour son attractivité, sa qualité et sa diversité. Du moins, je l'espère, en me référant sur les échos qui me reviennent.

Me sentant injustement attaqué, je ne voudrais pas tomber dans le piège de m’atteler à rechercher des informations pour en faire des armes à l’encontre de ces "imprudents et malheureux agresseurs" qui font, en quelque sorte, une tentative de meurtre à l’égard de la liberté d’expression. J’observe d’ailleurs avec amusement que ces imprudents sont gênés de parler en face et agissent toujours la tête baissée.

Mes oreilles sifflent parfois mais, en majeure partie, elles chantent parce que quelqu'un est en train de dire du bien de moi. On se sent alors heureux et on doit se rappeler de relier ces moments de bonheur à d'autres humains. Je voudrais faire référence à cette autre citation de Jean-Jacques Rousseau qui dit ceci : "Je sais et je sens que faire du bien est le plus vrai bonheur que le cœur humain puisse goûter." C'est ce que j'essaye de faire dans ma vie, dans la vie associative et j'aime défendre cette philosophie de vie.

J'ai eu, dans le passé et dans le cadre de ma profession, l'occasion d'apprendre à mieux me connaitre ce qui est plutôt un bien au final pour savoir appréhender la vie et savoir se protéger. Moi, je choisi de vivre l'instant présent et d'aller à l'essentiel. C'est mon état d'esprit.

Je lisais cette phrase sur le blog de Christophe André qui m'apporte de l'eau à mon moulin et que je trouve intéressante : "Notre esprit est souvent encombré de plein de choses, parfois importantes, parfois intéressantes. Parfois complètement vaines et inutiles. Elles peuvent être des obstacles à la vision du monde qui nous entoure, à sa perception, sa compréhension. Des obstacles à notre lien au monde."
Je vous convie à cette lecture, pour votre gouverne...

"Chaque instant de notre vie est essentiellement irremplaçable : sache parfois t'y concentrer uniquement." André Gide


Crédit photo Archives, Le bonheur n'est-il pas dans ce pré ?

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