Pendant la discussion de ce soir, une amie est étonnée que je ne suis pas allé à la vente aux enchères prévue ce matin. Elle trouve que je baisse les bras à cause des ventes qui ne décollent pas en ce temps. Rien de tout cela. Je forme naturellement le vœu que, rapidement, la chute des ventes se dissipe et que la reprise des affaires s’amplifie avec générosité pour la santé de la profession.
J’aime encore l’excitation que procure les ventes aux enchères. Ces lieux sont festifs pour le regard et permettent d'explorer de milliers d’objets. S'y rendre est une formidable manière d’aiguiser sa curiosité, son goût, de découvrir l'inattendu. Quel plaisir d’en revenir avec une prise, petite ou grande, un tableau ou un objet qui vous émerveillera, ou encore un cadeau à faire. J’aime rencontrer et saluer les marchands qui, souvent se plaignent, tantôt de la rigueur du temps, tantôt de la difficulté des temps. J'aime cette ambiance.
Après l’incontournable apéritif du vendredi soir, retour rapide à la maison. La campagne est blanche et silencieuse. Je ne me lasse jamais de la beauté que procure cette neige en recouvrant le paysage. En ouvrant la porte de la maison, je suis toujours impressionné de savoir que j'ai un gros stock de biens auquel je vais devoir me débarrasser avant de vendre la maison et quitter les lieux...
Crédit photo Baudouin N'G
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