Je reçois un commentaire d'un ami blogueur sur un sujet que j'ai publié sur mon blog. Il m’interroge sur le bilan que je peux tirer au bout de cinq années de vie du blog "Nibelle et Baudouin". Je livre, ci-après, la version in extenso de ma réponse.
Je tiens un blog, que certains qualifient de "blog en mouvement", consacré notamment à la vie de mon village Nibelle et ses environs, à la vie culturelle, à mes passions, à mes envies, à mes opinions et à des tas d'autres choses...
Je me réjouis, il est vrai, que ce blog génère beaucoup de trafic grâce à la diversité de ses sujets. C’est comme un journal où il faut produire chaque jour avec, de préférence, une parole franche. J’apprécie beaucoup cette spontanéité que permet une édition immédiate et quotidienne de mes réflexions. Les blogs et Internet permettent aussi, ce qui est un gain très appréciable, l’immédiateté de la transmission d’un message et l’empêchement des incertitudes que l’accumulation d’intermédiaires peut faire subir à cette transmission. Au delà de ces considérations, je trouve dans la rédaction quotidienne de mes billets un simple et vrai plaisir d’écrire.
Envers moi-même et mes lecteurs, je dirai que c’est un véritable engagement. Cet engagement demande beaucoup de temps, une réflexion incessante et une grande discipline mais qui m’apporte une grande satisfaction. Celle de savoir que mes lecteurs peuvent réagir dans mon sens ou être tout simplement à contresens. C’est naturellement un acquis démocratique considérable puisque la démocratie repose justement sur la liberté d'expression de ses opinions.
Je ne choque donc personne quand je dis que j'ai le plaisir de diffuser un texte et d’en recueillir éventuellement l’écho.
En règle générale, j’écris très tôt le matin ou alors très tard dans la nuit. Et à chaque fois, je ne cesse de m’interroger sur certains points, à savoir : Comment dois-je écrire ? Quel degré d’intimité dois-je respecter ? Est-il important de traiter tel ou tel sujet ? Cet exercice est une excellente ascèse car il nous pousse à cultiver une autre sociabilité.
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