En France, en Belgique, au Québec, au Liban, et généralement dans les pays francophones, le repas de Noël se termine en dégustant la bûche de Noël : cette tradition culinaire reproduit, en fait, un autre rite lié à la célébration du solstice d'hiver.
Depuis plusieurs siècles, en effet, on a pour habitude, lors de la veillée de Noël, de faire brûler dans l'âtre une très grosse bûche qui doit se consumer très lentement ; l'idéal étant qu'elle puisse durer pendant les douze jours du cycle. Il est choisi, de préférence, un tronc d'arbre fruitier censé garantir une bonne récolte pour l'année suivante. Lors de l'allumage, la bûche est bénie à l'aide d'une branche de buis, ou de laurier, conservée depuis la fête des Rameaux. Lors de sa combustion, la bûche est, dans certaines régions, arrosée de vin afin d'assurer une bonne vendange, ou de sel pour se protéger des sorcières. On conserve souvent les tisons afin de préserver la maison de la foudre.
La disparition des grands âtres met fin à la coutume des bûches qui y étaient brûlées. C'est pour continuer à célébrer ce rituel, que la bûche de Noël a vu le jour sous la forme d'un délicieux dessert dont la date de naissance exacte reste inconnue.
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La tradition veut qu'une bûche de Noël soit réalisée à base de crème au beurre, mais depuis plusieurs années certains la préfèrent glacée.
Les parfums principaux d'une bûche de Noël sont : vanille, praliné, liqueur de Grand Marnier, café, chocolat et fraise.
La bûche de Noël, glacée ou non, doit absolument être décorée d'attributs divers (Père Noël, hache, scie, champignons, lutins etc..) en sucre ou en plastique. (Wikipédia)
Crédit photo Frenchpatisserie.com
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