On travaille son image, on cultive son image. Au plan individuel, on a recours aux habillages que sont les "marques", aux soins de beauté ou à la chirurgie esthétique. C’est vrai aussi au niveau des institutions gouvernementales, politiques qui donnent si souvent l’image de la désunion. Des pubs sont là pour lisser les images d’entreprises, de banques qui nous disent le soucis qu’elles ont de nos personnes et de notre planète.
Et puis quand on est soucieux de l’image que l’on donne, il faut en mesurer l’impact.
A force d’images retouchées, on en vient à s’interroger sur la véracité de ce qu’elles disent, comme c’est le cas des images que rectifient certains magazines, effaçant bourrelets, imperfections et rides. On se demande ce qu’il y a derrière ce que l’on voit, et même ce que l’on veut que l’on voie.
Si l’on se donne tellement de mal à calculer l’image que l’on veut offrir, quel réel cela cache-t-il ? Le doute, et quelques fois des accents de paranoïa nous guettent. Quelle crédibilité accorder à l’image ? Ces questions nous concernent tous !
Rien sans doute n’est plus redoutable que l’image de soi.
Qui est particulièrement fier de son image sur la carte d’identité ?
Source "Double je" et merci Elisanne pour cette réflexion.
Crédit photo LiliRoze
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