jeudi 17 décembre 2009

La patrie est le lieu loin duquel naît la nostalgie...

"La chanson est dans le quotidien de chacun ; c'est sa fonction, sa force. Sociale, satirique, révolutionnaire, anarchiste, gaie, nostalgique... Elle ramène chacun de nous à son histoire". Barbara

La nostalgie ou mal du pays est un sentiment comprenant souvent une mélancolie accompagnée d'un envoûtement par rapport à des souvenirs souvent liés aux lieux de l'enfance qu'on évoque à travers une jouissance qui est douloureuse. La plupart du temps, ce sentiment est provoqué suite à un manque d'une certaine époque que l'on a vécue et que l'on a apprécié vivre ou que l'on se plait bien à croire agréable a posteriori. Ce manque est souvent provoqué par la perte ou le rappel d'un de ces éléments passés.

D'un point de vue sociologique, la nostalgie est souvent le fait de personnes isolées qui s'en servent stratégiquement pour avoir le sentiment d'appartenir toujours à une communauté et de participer encore à la vie sociale. D'un point de vue politique, la crispation de certaines sociétés sur leur passé peut devenir particulièrement manifeste quand les évocations d'un Âge d'or passé se font de plus en plus fréquentes.


Crédit photo Archives BN

"La patrie est le lieu loin duquel naît la nostalgie"
Quelle que soit sa vie en France, même s’il a le sentiment d’avoir fait le bon choix, d’avoir réussi, d’avoir, par son départ, ouvert à ses enfants une vie meilleure, l’immigrant souffre souvent de nostalgie . Et de plus en plus avec le temps. Il tend à idéaliser son pays natal, cultive ses souvenirs, et nourrit l’espoir d’y retourner, au moins pour sa retraite. Il veut garder des liens, être encore de là-bas .

Citons un très beau texte de Marie Rouanet dans Mémoires du Goût: "Ceux qui ont dû émigrer, comme le disent sans rire des provençaux venus habiter en Limousin, imaginent que s’ils étaient restés, les choses, les gens, l’âme du lieu n'auraient pas disparu, que leur présence les auraient empêchés de fuir. Au début, ils se sont juré de revenir. Mais la vie tisse ses liens et un beau jour ils s’aperçoivent qu’aucun retour n’est possible et ils portent alors, enfoncée dans le cœur comme un coin, une terre rêvée où le bonheur paraissait plus facile à trouver et à garder, où existait, croient-ils, une relation aux autres plus chaleureuse."

Ce texte me fait refléchir longuement sur la situation de ceux qui ont quitté leur terre natale mais je ne pleure pas... Pas pour l'instant...



Pour les journalistes, citer une source est obligatoire, il n'en est pas de même pour un blogueur mais la problématique est la même : c'est une question de crédibilité !
Aujourd'hui n'est pas un jour comme un autre, j'ai entièrement oublié de citer les sources parce que je suis perdu dans mes pensées et mes émotions. Chers lecteurs, veuillez m'en excuser.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

l'émotion traverse l'écran...

Nibelle et Baudouin a dit…

Merci Elisanne. Bonne soirée.

Kenza a dit…

Cette nostalgie qui nous fait pleurer en silence lorsque nous parviennent les parfums du large, et qui nous fait sourire lorsque nous avons vaincu les démons qui ont hanté notre enfance!
Très amicalement

Nibelle et Baudouin a dit…

Merci Kenza. Très touché par vos mots...

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